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Archive for the ‘liberté des média’ Category

JFKahn, profil bas …

Mai 26, 2011 2 commentaires

Dans un mail interne à l’hebdomadaire Marianne, Maurice Szafran annonce à sa rédaction que Jean-François Kahn, 73 ans, publiera cette semaine son dernier bloc-notes et qu’il mettra également fin « à toute activité journalistique ».

Selon les premières fuites, l’affaire du « troussage de domestique » a eu raison de lui. Son expression, pour le moins malheureuse, concernant la jeune femme de ménage, victime présumée dans l’affaire DSK, a causé des remous à chaque conférence de rédaction au sein de Marianne.

la république de la gamelle

juillet 12, 2010 Laisser un commentaire

Mon père me disait l’autre jour « c’est le Président de sa République, pas de la mienne ». Né en 28 il sait de quoi il parle quand il dit « Hitler aussi à été élu démocratiquement  » ou encore « il est aujourd’hui absolument impossible de se faire des illusions sur Sarkozy »… et pourtant on est pas du même bord, mais là dessus, force est de nous rejoindre.

Hélas donc, pas de point Godwin possible pour Sarkozy …

On est dans la république de la gamelle, de l’auge. Celle qui voit la gauche et la droite aller à la soupe sous couvert d’ouverture. Celle qui dessine cette politique de l’entourloupe, de l’alternance maitrisée : le PS comme l’Ump doit être dans le fond garant des mêmes valeurs – seul l’emballage change – il faut préserver l’économie de marché à tout prix, et pour cela tous les moyens sont bons … suivez du doigt la carte : Fouquets, le Siècle, Bettencourt etc

Ce soir intervention du « président de sa république ».
On sait tous que les dés sont pipés.

Attendre encore 2012 ? Mais pourquoi faire ?

toi aussi vomis correctement

toi aussi vomis correctement ...

Lilianne Bettencourt : le poids de l’héritage

juillet 10, 2010 Laisser un commentaire

La femme la plus riche de France. Une Héritière à la tête d’un empire financier et idéologique tirant ses racines de la droite extrême et d’une vision de management profondément paternaliste, sexiste, voir cruelle.

J’ai relevée qq articles qui donnent des éclairages intéressants sur l’ambiance qui règne au sein de l’empire L’Oréal – un des donateurs les plus riche du « Premier cercle » de l’Ump … Donc très proche de Nicolas Sarkozy.

Il y a d’abord un article de Thierry Meyssan – investigateur aujourd’hui en parti discuté – malgré tout, le fond historique de cet article est clair et sans détour. A lire donc, pour comprendre qui étaient les Shueller – Bettencourt.

Histoire secrète de L’Oréal
par Thierry Meyssan*

Le géant de la cosmétique, L’Oréal, vient d’annoncer la restructuration de son capital. Ainsi disparaît le holding de contrôle créé par Eugène Schueller pendant la Seconde Guerre mondiale. Le fondateur du groupe était aussi l’un des grands financiers du complot de la Cagoule et du nazisme français. A la Libération, la société et ses filiales étrangères servirent de refuge aux criminels en fuite. Aujourd’hui, l’héritière du groupe, Liliane Bettencourt, est devenue la femme la plus riche de France. L’histoire du groupe éclaire la face cachée de la politique française contemporaine.

Ensuite il y a la série d’articles écrits par Mona Cholet dans le Monde Diplomatique :

L’Oréal ou la science de l’éternel féminin
Les « Nations unies de la beauté » ?

« La blonde parfaite qui se met du pétrole sur la tête » : la formule, glanée sur un forum Internet, résume bien une image persistante de L’Oréal dans le public. Or, il n’y a pas que le mot « pétrole » qui pose problème dans cet énoncé : il y a aussi, pour un groupe parti à la conquête du marché mondial, le mot « blonde ». Ses dirigeants vont répétant qu’ils ne cherchent pas à rabattre toutes les femmes sur le même modèle : « Une machine de guerre, nous ? Pas du tout ! On n’impose pas un canon de beauté universel. Bien au contraire ! Nous sommes au service de la beauté de chaque femme, chinoise, russe, africaine… » s’enflammait en 2006 M. Patrick Rabain, alors responsable de la division des produits grand public (1). « Nous sommes les Nations unies de la beauté », proclamait, quant à lui, M. Lindsay Owen-Jones, actuel président et, à l’époque, PDG du groupe, en 1999 (2).

« Shahnaz Habib mettait en cause la campagne promotionnelle pour White Perfect, dont elle avait été témoin en Inde : « Même le plus naïf des responsables marketing chez L’Oréal a dû avoir une lueur de doute : “Attends une minute, est-ce que c’est raciste de promouvoir la blancheur ? Est-ce qu’on afficherait ça sur un panneau géant à Times Square ?” (9) » M. Guerric de Beauregard, à la direction communication du groupe, déclare pour sa part : « Les produits dits “blanchissants” permettent une unification du teint et une suppression des taches. Nos marques sont plébiscitées par les consommatrices et sont parfaitement en phase avec les codes de beauté de l’Asie. »

« Assignation des femmes au souci de leur apparence, enchaînement à des critères physiques aliénants et tyranniques : c’est probablement la fondatrice de The Body Shop qui avait raison. Dans les années 1930, Eugène Schueller, pour sa part, ordonnait à ses commerciaux : « Dites aux gens qu’ils sont dégoûtants, qu’ils ne sentent pas bon et qu’ils ne sont pas beaux  »

Mona Cholet le Monde Diplomatique Article inédit — Juin 2009

Et celui-ci également :

L’Oréal ou la science de l’éternel féminin
Un management « cruel envers les faibles »

Le géant du cosmétique se distingue par son modèle de management, dit par la « saine inquiétude », et considéré comme exemplaire dans le monde de l’entreprise. Mis en place par M. Lindsay Owen-Jones, qui a dirigé le groupe pendant près de vingt ans, il repose sur l’informel, sur la culture orale, et sur l’esprit de compétition, tant en interne qu’en externe. Quelques anciens salariés ont bien voulu nous raconter leur expérience.
« Thibault*, ancien cadre, que nous avons également rencontré, en tremble encore : « On aurait dit Anthony Hopkins dans Le Silence des agneaux. Ou un parrain de la mafia. » Autre ex-salariée, Bénédicte*, qui a démissionné il y a un an, nous raconte : « Parfois, lors d’une réunion, quelqu’un était choisi comme bouc émissaire, et à partir de ce moment, quoi qu’il puisse dire ou faire, il n’avait aucune chance de s’en relever. Owen-Jones donnait l’exemple, et son comportement faisait boule de neige dans toute l’entreprise. »
Mona Cholet le Monde Diplomatique Article inédit — Juin 2009

Mais tout aussi glauque est la façon dont la presse et le milieu des affaires présente Lillianne Bettencourt. En gros cette femme – en dehors du fait d’être considérée comme la femme la plus riche de France – n’a aucune existence propre : le procès intenté par sa fille la fait passer pour une femme sous influence incapable de gérer ses relations privées. Quand Claire Chazal procède a une interview – on fait passer Lillianne Bettencourt pour une veille dame sourde, complètement gaga et sans aucun relief. Si « Dédé » était encore vivant Chazal aurait fait une interviex tout à fait différente. Infantilisation, réduction, inexistence: Tous les markers de l’éffaçage de la personnalité sont là. LB est l’archétype même du fameux « soit belle et tais toi ».

hadopi : pas de féminisme possible sans liberté de l’internet ! Il reste 24 h pour convaincre votre député(e)

Paris, le 11 mai 2009 – L’HADOPI sera soumise au vote solennel de l’Assemblée nationale ce mardi 12 mai. En plein « Hadopigate », la pression est très forte sur les députés. Quelques jours après la condamnation du texte par le Parlement européen pour la quatrième fois consécutive, il reste 24h pour appeler les députés et les convaincre de rejeter le texte.

Mode d’emploi pour contacter son député : howto

Hadopi n’aurait jamais eu lieu avec Royal

HADOPI: depuis 2004, que dit Ségolène Royal?!!!

Parmi les responsables socialistes de premier plan, Ségolène Royal est la première (et, à ce jour, la seule, peut être) à avoir saisi les enjeux qui se nouaient autour des échanges numériques privés sur les réseaux Peer to peer.


Par TOF11 sur desirsdavenir


Le 27 juillet 2004, dans une question écrite au ministre de la culture, elle explique : « Plutôt que de stigmatiser des millions de citoyens qui ne font qu’échanger gratuitement des fichiers musicaux ou vidéos sur certains sites dédiés (fichiers mp3, DivX, etc.), il est au contraire indispensable de prendre en compte ce nouveau mode de consommation, de le reconnaître comme une simple conséquence du progrès des multimédias, et de préparer une rémunération des auteurs par d’autres moyens, comme la taxation des fournisseurs d’accès, par exemple.  »

Le 19 octobre 2004, nouvelle question écrite. Cette fois, Ségolène Royal demande un moratoire sur les poursuites. « L’émergence de la technologie « peer-to-peer » pose, il est vrai, la question de la coexistence d’intérêts divergents : celui des créateurs, du public, et des maisons de disque. Cependant, on peut réellement s’interroger sur l’efficacité et la pertinence des poursuites judiciaires récentes à l’encontre de certains internautes, souvent de simples fans de musique et par ailleurs clients réguliers de l’industrie du disque, ce qui n’est en rien contradictoire. Par conséquent, elle demande au Gouvernement et aux producteurs l’application d’un moratoire sur ces poursuites et une réorientation de la lutte contre la piraterie sur l’objectif le plus sérieux : la contrefaçon de disques compacts à grande échelle réalisées à des fins commerciales. »

En février 2005, elle figure parmi les 70 signataires, aux côtés de quelques (trop rares) députés socialistes et de nombreux artistes (Manu Chao, Matthieu Chedid, Mickey 3D, Jean Louis Aubert, Jeanne Cherhal, Bénabar, Tryo, Dominique A, Yann Tiersen, Art Mengo, Debout sur le Zinc, Le peuple de l’Herbe …) de l’appel « Libérez la musique » lancé par le Nouvel Obs et qui demande l’arrêt des poursuites contre les internautes qui téléchargent illégalement de la musique.

Le 13 avril 2006, l’occasion d’un chat sur TF1, Ségoléne Royal s’exprime avec clarté sur le projet de loi « DADVSI »adopté par l »Assemblée et qui doit encore venir en discussion au Sénat. « C’est une loi qui est inapplicable. Internet est un formidable espace de liberté. Les amendes prévues, je ne vois pas comment on va les appliquer. Il y a sans doute des solutions plus intelligentes pour concilier la liberté des internautes, la démocratisation d’accès à la culture grâce à Internet et la juste rémunération des artistes. La loi n’est pas équilibrée, pas applicable, il faudra revenir dessus.

Mai 2006, : Alors que les opposants au projet de loi DADVSI défilent dans la rue, Ségoléne Royal appelle, dans un communiqué de presse, « à ne pas opposer les intérêts des créateurs à ceux du public » sur ce dossier.

« Le gouvernement, encore une fois, se trompe d’époque. La rémunération de la création ne saurait justifier la généralisation du verrouillage numérique des oeuvres », estime la candidate préférée des sympathisants PS pour la présidentielle de 2007.

Pour la députée des Deux-Sèvres, « ce verrouillage aboutit à pénaliser ceux qui ont fait l’effort d’acquérir des œuvres sur des plate-formes commerciales et encourage le recours aux copies illicites débarrassées, elles, de toute contrainte technique... En renforçant juridiquement les dispositifs de contrôle d’usage (DRM), le projet de loi DADVSI menace le droit à la copie privée, bride l’innovation et porte atteinte aux libertés numériques ».

En mai 2006, à l’issue d’un forum participatif consacré au téléchargement sur le site désirs d’avenir (un forum qui a duré plusieurs semaines et qui a a suscité plusieurs centaines de contributions), Ségolène Royal présente les conclusions qu’elle retient du debat.

Dans le texte mis en ligne sur son site, Ségolène Royal déclare que « le rôle de l’Etat est de conforter la coexistence entre plusieurs modes de rémunération et de financement ». Outre « les revenus directs, la vente de fichiers se substituant progressivement à la vente de CD », les ressources des auteurs pourraient provenir de « revenus indirects.… Les intermédiaires (webradios, plates-formes de P2P) reverseraient une partie de leur chiffre d’affaires aux titulaires de droits en contrepartie du droit d’exploiter commercialement les oeuvres ».

S’ajouterait une troisième catégorie de ressources, « les revenus mutualisés, qu’il s’agisse de la redevance pour copie privée ou de la création, pour les échanges gratuits entre personnes, d’un système de licence globale forfaitaire… S’il est indispensable de permettre une rémunération juste des créateurs (…), il ne saurait être question de maintenir artificiellement des modèles économiques dépassés par l’évolution technique, et de maintenir un cadre légal en décalage complet avec le progrès technologique et les aspirations manifestes du public ». Elle critique sévèrement la DADVSI qui réglemente strictement le téléchargement sur l’internet. Ce texte, estime-t-elle, « n’apporte rien aux créateurs (…), rogne les droits du public, avec la remise en cause larvée de l’exception pour copie privée »

Desirsdavenir.org. publie le même jour la synthèse des 780 contributions déposées sur le forum.

La réaction des représentants des industries culturelles est immédiate.Et plutôt sèche.

Côté cinéma, c’est la SACD et l’ARP qui « déplorent les déclarations de Madame Ségolène Royal en faveur de la licence globale »

Côté musique, pas moins de quatre organisations d’auteurs, de compositeurs et d’éditeurs (SACEM, le SNAC, l’UNAC, la CEMF, la CSDEM et la SEAM) interpellent vigoureusement Ségolène Royal et font part de leur « stupéfaction de la teneur de la position prise par Madame Ségolène Royal au sujet de la licence globale.

« Les créateurs français peuvent en effet espérer que leur sort ne sera pas réglé de manière hâtive et irréfléchie, ni ne résultera d’ajustements de circonstance quant au caractère optionnel ou catégoriel d’une mesure économiquement inadaptée, juridiquement illégale et culturellement nocive. »

La pression est forte. Ségoléne Royal n’y céde pas.

Quelques mois apres sa désignation comme candidate du PS, en mars 2007, elle maintient le cap, à l’occasion d’une interview à l’Ordinateur individuel

« La stratégie fondée sur l’intimidation judiciaire et la sur-protection des oeuvres a échoué. La filière musicale l’a compris et propose désormais aussi des services sans DRM, des offres forfaitaires ou gratuites. Mais la droite laisse un cadre juridique dépassé et inapplicable. Au delà de la remise à plat de la loi DADVSI, il me semble nécessaire de reprendre la concertation avec les acteurs du secteur pour préserver la copie privée, moderniser la gestion collective et diversifier les modes de financement des auteurs, artistes et producteurs : droits exclusifs, licences légales, licence globale ».

Elle revient sur le sujet, fin mars 2007, à l’occasion d’un interview à Internautes-Micro.

« L’annulation par le Conseil constitutionnel des dispositions de la loi DADVSI portant sur le peer-to-peer a démontré le caractère juridiquement erroné et impraticable des choix faits par le Gouvernement de droite et que j’ai dénoncés dès le mois de mai 2006. Par ailleurs, la stratégie fondée sur l’intimidation judiciaire et les DRM a échoué. La filière musicale est en train de choisir un nouveau modèle économique fondé sur des offres gratuites ou sans DRM.

Nous devrons donc reprendre ce dossier avec les acteurs du secteur, y compris les associations de consommateurs, pour moderniser la gestion collective et diversifier les modes de financement des acteurs culturels comme l’exige l’économie numérique. Nous devrons ainsi assurer les droits d’auteur et la rémunération des usages qui ne peuvent être interdits : redevance pour copie privée, et licence globale pour les téléchargements. Parallèlement, nous devrons garantir aux consommateurs l’interopérabilité. »

Puis dans une interview, mi-avril 2007, dans PC Impact

« La loi DADVSI n’apporte rien aux créateurs. Elle prend le contre-pied d’une pratique massive au lieu de l’organiser intelligemment et équitablement. Cela me rappelle les radios libres : elles aussi furent un temps hors la loi avant que la gauche libère les ondes.

À chaque saut technologique, des résistances s’expriment et des peurs légitimes apparaissent. Je suis très attachée à la protection du droit d’auteur et à une juste rémunération des artistes. Mais je crois aussi que le numérique et le P2P peuvent être une chance pour la culture. Une chance de démocratiser l’accès à la culture.

Une chance de modernisation économique avec l’émergence de nouveaux services et d’entreprises innovantes. La droite a gâché une occasion ; il appartiendra à la gauche de revoir cette loi et de réfléchir sérieusement à un nouveau modèle qui préserve à la fois le droit des créateurs, les pratiques innovantes, la création d’emploi dans le secteur du numérique et le progrès technologique. Je prends l’engagement, dans la lignée du rapport Rocard, à lancer une consultation pour arriver à une nouvelle loi. Une solution est possible, plus équilibrée, plus moderne, qu’il nous appartient d’inventer. »



Posté par Jocegaly à 22:17 – HADOPICommentaires [1]Rétroliens [0] – Permalien [#]
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Interdiction de parler politique au Jardin des plantes !

avril 11, 2009 Laisser un commentaire


A DIFFUSER TRES LARGEMENT

Je suis inquiet, très, très inquiet..

Par Claude-Marie Vadrot,
journaliste à Politis
et chargé de cours à Paris 8 souhaite diffuser largement ce message.

Vendredi dernier, à titre de solidarité avec mes collègues enseignants de l’Université de Paris 8 engagés, en tant que titulaires et chercheurs de l’Education Nationale, dans une opposition difficile à Valérie Pécresse, j’ai décidé de tenir mon cours sur la biodiversité et l’origine de la protection des espèces et des espaces, que je donne habituellement dans les locaux du département de Géographie (où j’enseigne depuis 20 ans), dans l’espace du Jardin des Plantes (Muséum National d’Histoire Naturelle), là où fut inventée la protection de la nature. Une façon, avec ce «cours hors les murs», de faire découvrir ces lieux aux étudiants et d’être solidaire avec la grogne actuelle mais sans les pénaliser avant leurs partiels.

Mardi, arrivé à 14 h 30, avant les étudiants, j’ai eu la surprise de me voir interpeller dés l’entrée franchie par le chef du service de sécurité, tout en constatant que les deux portes du 36 rue Geoffroy Saint Hilaire était gardées par des vigiles…

« Monsieur Vadrot ?
– euh…oui
– Je suis chargé de vous signifier que l’accès du Jardin des Plantes vous est interdit.
– Pourquoi ?
– Je n’ai pas à vous donner d’explication….
– Pouvez vous me remettre un papier me signifiant cette interdiction ?
– Non, les manifestations sont interdites dans le Muséum.
– Il ne s’agit pas d’une manifestation, mais d’un cours en plein air, sans la moindre pancarte.
– C’est non ! »

Les étudiants, qui se baladent déjà dans le jardin, reviennent vers l’entrée, le lieu du rendez vous. Le cours se fait donc, pendant une heure et demie, dans la rue, devant l’entrée du Muséum. Un cours qui porte sur l’histoire du Muséum, l’histoire de la protection de la nature, sur Buffon. A la fin du cours, je demande à nouveau à entrer pour effectuer une visite commentée du jardin. Nouveau refus, seuls les étudiants peuvent entrer, pas leur enseignant. Ils entrent et, je décide de tenter ma chance par une autre grille, rue de Buffon. Où je retrouve des membres du service de sécurité qui, possédant manifestement mon signalement, comme les premiers, m’interdisent à nouveau l’entrée.

Evidemment, je finis pas le fâcher et exige, sous peine de bousculer les vigiles, la présence du Directeur de la surveillance du Jardin des Plantes. Comme le scandale menace il finit par arriver. D’abord parfaitement méprisant, il finit pas me réciter mon CV et le contenu de mon blog. Cela commence à ressembler à un procès politique, avec descriptions de mes opinions, faits et gestes. D’autres enseignants du département de Géographie, dont le Directeur Olivier Archambeau, président du Club des Explorateurs, Alain Bué et Christian Weiss, insistent et menacent d’un scandale.

Le directeur de la Surveillance, qui me dit agir au nom du Directeur du Muséum (où je pensais être honorablement connu), commençant sans doute à discerner le ridicule de sa situation, finit par nous faire une proposition incroyable, du genre de celle que j’ai pu entendre autrefois, comme journaliste, en Union soviétique?:

« Ecoutez, si vous me promettez de ne pas parler de politique à vos étudiants et aux autres professeurs, je vous laisse entrer et rejoindre les étudiants «

Je promets et, évidemment, ne tiendrai pas cette promesse, tant le propos est absurde.
J’entre donc avec l’horrible certitude que, d’ordre du directeur et probablement du ministère de l’Education Nationale, je viens de faire l’objet d’une « interdiction politique ». Pour la première fois de mon existence, en France.

Je n’ai réalisé que plus tard, après la fin de la visite se terminant au labyrinthe du Jardin des Plantes, à quel point cet incident était extra-ordinaire et révélateur d’un glissement angoissant de notre société. Rétrospectivement, j’ai eu peur, très peur…

Source http://www.desirsdavenir.org/le-forum/nouveau-forum-de-soutien/je-suis-inquiet-tres-tres-inquiet-interdiction-politique-dun-prof-

VICTOIRE ! ? Hadopi rejetée à l’Assemblée !

Hadopi rejetée à l’Assemblée !

Paris, le 9 avril 2009 –

L’Assemblée nationale a rejeté le texte, dans un revirement suprenant, lors de la discussion finale sur la loi HADOPI issue de la commission mixte paritaire, avec 15 voix pour et 21 contre. La voix des citoyens et des innombrables critiques1 qui se sont élevé contre ce texte absurde et dangereux aura fini par se faire entendre. Devant une majorité décomposée, elle-même en proie au doute2, le vote à main levé a définitivement rejeté ce texte, contre toute attente.

« Il s’agit d’une formidable victoire pour la démocratie. Ce vote prouve qu’il est encore possible de faire entendre la voix des citoyens. C’est un fantastique exemple de l’utilisation du Net pour contrer ceux qui tentent de le contrôler. Les libertés individuelles n’auront finalement pas été sacrifiées pour tenter de préserver les intérêts corporatistes de quelques industries obsolètes.

La loi HADOPI a été enterré plus tôt que prévu. » déclare Jérémie Zimmermann, co-fondateur et porte-parole de La Quadrature du Net. La Quadrature du Net invite toutefois ses soutiens à rester vigilants. Le rejet de l’HADOPI ne signifie en rien la fin de la volonté de contrôle d’Internet du gouvernement. Il est indispensable de continuer à user de l’intelligence collective et de la puissance du réseau pour rendre hommage à la justice et à la vérité.

Tv publique …

décembre 5, 2008 Laisser un commentaire

la rubrique sac à vomi continue à gonfler … 😉 douce Sarkozie

pétition à signer et à faire suivre ici : libre écran.net